Après avoir étudié la comparaison entre le public et le privé, je reprends (avec davantage de précision) l’étude de la population des latinistes avec la perspective d’examiner leur origine sociale. J’examinerai donc en premier lieu la population des bacheliers classiques qui peuvent être séparés des bacheliers modernes pendant toute la durée où il y a eu une première partie du bac, c’est-à-dire de 1904 à 1964. Dans une deuxième partie temporelle j’étudierai la population totale des latinistes à partir des sources de l’Éducation nationale.

Le latin à la première partie du bac (1904-1964)

Sources : Baccalauréat de l’enseignement secondaire, Statistique des épreuves, 1904-1913, Archives nationales F/17/*/2431 et Annuaire statistique de la France 1966 Résumé rétrospectif, p. 143-144 (En ligne)

On notera que le classique reste largement majoritaire jusqu’à la deuxième guerre mondiale où apparait une croissance rapide du moderne qui rejoint le classique en 1952 puis continue sa progression. Ceci est manifesté également par la répartition en pourcentage des deux séries :

On voit ici plus précisément sur ces deux séries (évidemment symétriques) que la série classique s’est maintenue aux environs de 75% jusqu’à la veille de la guerre de 1939-1945 et qu’elle a ensuite diminué jusqu’à 40% en 1958 où elle s’est stabilisée dans le cadre d’une croissance scolaire forte des années 1960 (que l’on voit sur la courbe des effectifs du premier graphique où la pente de la courbe devient plus forte, ce qui est significatif en représentation logarithmique).

La situation des années 1930

Pour la période d’avant-guerre, une étude de 2016 d’Antoine Prost portant sur la « Morphologie et sociologie des lycées et collèges (1930-1938) » va nous permettre de répondre à la question de savoir quelle était l’origine sociale de l’enseignement classique. Nous envisagerons ensuite la question de savoir quelle était leur importance dans la scolarisation du secondaire [1].

Dans le tableau VI l’auteur donne par filières de l’époque, c’est à dire classique, moderne et une autre regroupant le primaire supérieure et le secondaire féminin (avec en plus l’orientation inconnue), la répartition par origines sociales définies de la manière suivante :

–  Bourgeoisie du privé : professions libérales, négociants et entrepreneurs, cadres supérieurs,
– Bourgeoisie du secteur public : magistrats, officiers, cadres supérieurs des administrations, professeurs du secondaire et du supérieur,
-– Classe moyenne du secteur privé : chefs de bureau ou de service, contremaîtres et chefs d’atelier ou de chantier, compétences diverses,
– Classe moyenne du secteur public : sous-officiers, instituteurs, chefs de bureau, percepteurs, inspecteurs des impôts,
– Commerçants, les négociants étant classés dans la bourgeoisie, 
– Employés du privé : les employés de commerce ou de banque, et les employés sans autre indication,
– Employés du public : les petits fonctionnaires, facteurs, cantonniers,
– Le monde des métiers : travailleurs manuels auxquels leur qualification permet de s’installer à leur compte, mais qui peuvent également s’employer chez un patron,
– Ouvriers,
– Agriculteurs,
– Inactifs,
– Non-réponse à la profession.

La représentation graphique des données du tableau VI est la suivante :

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Lignes et colonnes du tableau ont été permutées de façon à rapprocher celles qui se ressemblent (en opérant une Analyse factorielle des correspondances sur le tableau) : à chaque filière correspond un profil de surfaces. En noir on voit une surface correspondant à l’effectif  ayant une attraction entre l’origine sociale et la filière. Par exemple, en haut et à gauche, le monde des métiers est en attraction avec la filière Primaire supérieur ou secondaire féminin. L’attraction est d’autant plus forte que la hauteur de la surface est grande (elle correspond à l’écart au pourcentage moyen en ligne dans le tableau d’origine), l’importance numérique de la case étant donné par sa largeur dont la plus forte est cette de la bourgeoisie du public qui regroupe 21% du total des effectifs [2].

A la filière classique correspond un lien fort avec la bourgeoisie du public et aux cadres moyens du public. Le lien est moins fort avec la bourgeoisie du privé car elle entretient également un lien avec la filière moderne, elle-même également choisie par les employés du privé. Quant à la filière la moins noble, elle est choisie par le bas de l’échelle sociale : travailleurs manuels du monde des métiers, cadres moyens du privé, agriculteurs, employés du public, ouvriers, inactifs et de profession inconnue.

Si l’on oppose la filière noble, le classique, aux autres, on constate que les quatre origines où se fait le recrutement en priorité : bourgeoisie public et privé, cadres moyens public et commerçants, correspondent à 54% de la population (46% donc pour les autres filières).

Cette population favorisée ne représente pas la moitié de la population de l’époque. Pour en avoir une idée précise, j’utilise les chiffres du recensement de 1936 proposées par Olivier Marchand et Claude Thélot qui ont déterminé la structure sociale de la population active de 1851 à 1982 [3]. En regroupant en classe supérieure (patrons de l’industrie et du commerce et professions libérales) et classe inférieure (le reste), on voit que la classe supérieure ne représente que 16% des hommes de la population active [4]. La classe supérieure est donc largement surreprésentée dans la filière classique

La situation des années 1960

Pour la période d’après-guerre, j’utilise l’enquête de Alain Girard et Roland Pressat sur l’origine sociale des classes de 6^e dans l’enseignement public pour l’année scolaire 1959-1960 [5]. On a page 20 de cet article un tableau VI qui nous donne la profession des parents en fonction de la filière classique ou moderne des lycées et des collèges d’enseignement général (CEG) [6]. En visualisant le tableau d’une manière analogue à celle de l’enquête de Prost on arrive au résultat suivant :

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Ici aussi, à la filière noble du classique sont fortement liées les origines sociales les plus élevées : les professions libérales et cadres supérieurs font du latin dans 64% des cas, ce qui est la plus forte liaison de tout le tableau. En moyenne ils ne sont plus que 26% à être dans la filière classique mais cette diminution par rapport aux années 1930 où ils étaient 63% s’explique non par un abandon du latin par la classe supérieure mais par un changement de la structure sociale de l’enseignement secondaire.

En effet, si nous utilisons à nouveau les données des recensements proposées par Marchand et Thélot pour le recensement de 1962, on constate que la structure sociale de la population active masculine a évolué puisque la classe supérieure représente en 1962 22% de l’ensemble contre 16% en 1936. Cependant cette évolution est moindre que dans l’enseignement secondaire ou cette même classe supérieure ne représente plus que 38% du secondaire contre 54% en 1930. Ceci vient de la démocratisation de l’enseignement secondaire qui se fait par l’intermédiaire des CEG qui recrutent préférentiellement dans les classes inférieures (le moderne étant en situation intermédiaire).

En conclusion, le pourcentage de la filière classique a baissé bien que la classe supérieure y voie toujours le même intérêt et alors que, comme on l’a vu dans le premier graphique, le nombre absolu de latinistes augmente du fait de la généralisation de l’enseignement secondaire à toutes les couches de la population.

Les années 1960 : le latin attaqué

La dernière session du bac avec une première partie a eu lieu en 1964 mais apparait à la même époque un nouvel indice statistique concernant l’enseignement du latin : il nous est donné dans les Tableaux de l’éducation nationale, annuaire statistique qui parait à partir de 1966. A la rentrée 1965, la population des latinistes (6^e-3 , et concernant seulement l’enseignement public) est de 337 009 élèves [7]. Pour la rentrée de l’année suivante, 1966, on a un chiffre proche : 335 400. La série s’interrompt trois ans et ne reprend qu’en 1970 avec une diminution forte de seulement 227 192 élèves soit une diminution de 32%.

Mai 68 et son époque sont passés par là : le latin est l’objet de sévères critiques. Dans La reproduction, paru en 1970, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron considèrent que l’enseignement des langues anciennes est un « gaspillage ostentatoire » qui sert d’instrument de domination [8].

Le ministre de l’Éducation nationale Edgar Faure repousse le début de l’apprentissage du latin en 4^e ce qui explique la chute de la population des latinistes observée entre 1965 et 1970. Bourdieu publiera La Distinction en 1979, ouvrage qui aura beaucoup d’influence et qui fera de Bourdieu le critique du latin le plus souvent cité par les enseignants de langues anciennes. De même les thèses de Goblot sur La barrière et le niveau sont à nouveau très souvent utilisées (première parution 1925) [9].

De 1970 à nos jours

Nous disposons donc, depuis la rentrée 1970, d’un indicateur statistique : les effectifs de tous les latinistes, dans le public et le privé et pour toutes les classes du secondaire, indicateur qui est donné par les diverses éditions des Tableaux de l’Éducation nationale, devenues en 1984 les Repères et Référence statistiques. Je vais reprendre et commenter plus en détail le graphique de l’évolution en pourcentage de cette population de latinistes déjà présenté dans le précédent billet.

Comme nous l’avons vu précédemment pour l’évolution du classique à la première partie du baccalauréat, il faut tenir compte de plusieurs évolutions : celle de la population scolarisée dans le secondaire et celle de la population de parents susceptibles de faire apprendre le latin à leurs enfants.

Évolution de la population scolarisée

Si à 13 ans sur la période considérée (1970-2022) pratiquement toute la population est scolarisée (99% en 1970), il n’en est pas de même à 15 ans à l’issue de la 3^e. Examinons cette évolution  [10]:

On constate que la période de 1970 à 1990 a été une période de croissance de la scolarisation à 15 ans avant d’attendre le palier des valeurs de 98% à partir des années 1990 [11]. C’est là la conséquence de la réforme Haby de 1975 qui instaure le collège unique qui remplace CES et CEG. Toutes les catégories sociales se retrouvent dans le secondaire au prorata de leur importance dans la population des parents.

Évolution de la population des parents

Comme on l’a vu plus haut, le choix de l’option latin est en lien avec une origine sociale élevée. Mais que sont précisément ces classes les plus élevées ? Une réponse nous est proposée par des analyses publiées dans les annuaires de l’Éducation nationale.

Depuis la rentrée 1996 les Repères et ressources statistiques (RERS 1997) du Ministère proposent une analyse de l’origine sociale pour les élèves du secondaire pour le public seul, puis pour public et privé depuis la rentrée 2002 (RERS 2003). Enfin depuis la rentrée 2014 (RERS 2015), la répartition selon l’origine sociale des latinistes au collège est donnée, public et privé mélangés, ce qui ne pose pas de problème car, on l’a vu dans un précédent billet, les évolutions du public et du privé en ce qui concerne le latin sont pratiquement les mêmes ce qui signifie qu’il s’agit d’une même catégorie sociale.

Si nous considérons la catégorie caractérisée comme étant « la plus favorisée » selon le Ministère, il s’agit des chefs d’entreprise de dix salariés ou plus, des cadres et professions intellectuelles supérieures, des instituteurs, des professeurs des écoles. On voit qu’elle correspond pour l’essentiel à la définition de la catégorisation Insee des Cadres et profession intellectuelles supérieurs : il y manque seulement les chefs d’entreprises de dix salariés et plus et les instituteurs. C’est donc cette PCS que nous allons retenir dans l’analyse historique des recensements.

A l’entrée en 5^e cette catégorie très favorisée correspond à une proportion de 31% du total mais avec un taux de non-réponse de 17% dont l’aggravation au fil des années (34% en 2022) empêche un suivi correct de l’évolution (RERS2014 à 2023).

Pour quantifier ce phénomène, je reprends l’analyse faite par Antoine Prost qui choisit « comme référence approchée de la structure sociale des familles dont sont issus les élèves du second degré, la structure par CSP de la population active masculine âgée de 35 à 44 ans » [12] mais en considérant la PCS la plus concernée par l’enseignement du latin, celle des Professions libérales et Cadres supérieurs.

En utilisant les données des recensements de 1975, 1982, 1990, 1999, puis les séries annuelles de l’Insee de 2006 à 2021 pour cette catégorie masculine d’âge pour la PCS Cadres et profession intellectuelles supérieures, on s’aperçoit de la progression continue des effectifs de cette classe. Mais si on la met en rapport avec l’évolution des latinistes on s’aperçoit d’un double phénomène :

L’année 1999 constitue un point d’inflexion : auparavant l’enseignement du latin augmente en même temps que la croissance de la population de référence. Au-delà ce n’est plus le cas : on a l’impression que cette catégorie de référence se désintéresse de l’enseignement du latin pour ses enfants.

J’avais proposé une explication de ce phénomène dans un billet de 1975 et plutôt que d’y renvoyer, je le cite dans les lignes qui suivent où je propose de prendre en compte simplement l’héritage acquis en latin en faisant l’hypothèse que moins la formation en latin aura été importante pour un enfant, moins il fera faire du latin à ses enfants quand il sera devenu parent.

Pour mieux comprendre le mécanisme en jeu, prenons l’exemple de François Bayrou qui a montré en 1996 son engagement fort dans la défense du latin, exemple qui reflète l’investissement maximum en latin de sa génération. En effet, François Bayrou, né en 1951, a passé son bac en 1968 et a donc suivi un enseignement de latin en section classique de lycée (qu’il a prolongé par une agrégation de Lettres classiques). Il a donc suivi en moyenne 4 heures de cours par semaine pendant 6 ans : à raison de 36 semaines par an cela fait presque 900 heures de cours de latin.

Une personne née 20 plus tard en 1971 fera sa scolarité latine avec le plus souvent 2 heures de cours par semaine. Ce sera encore avec une poursuite au lycée car, à cette époque, le taux de survie au lycée est encore fort. Au total 3h en 4^e puis 4 fois 2h (en incluant la terminale) par 36 semaines soit environ 400 heures.

Dix ans après, pour une naissance en 1981, la survie au lycée étant devenue très faible, le nombre d’heures se réduit à 3h (5^e) [13]+ 2 fois 2h (4^e et 3^e) par 36 semaines soit environ 250 heures.

Le principe bien connu que l’on est d’autant plus attaché à une réalité que l’on a d’autant plus investi en elle [14], a la conséquence que les parents seront plus ou moins attaché à ce que leurs enfants fassent du latin selon leur investissement personnel.

Construisons un modèle de 5 ans en 5 ans en supposant les étapes suivantes : début du secondaire à 11 ans, bac à 18, premier enfant à 24 ans, première année de latin de l’enfant, soit à 13 ans en 4^e avant 1996, soit à 12 ans en 5^e après. Le nombre d’heure de latin reçues par les parents (dernière colonne) est lissé pour les années intermédiaires.

On constate que jusqu’en 1988 (pour la première année de latin de l’enfant) les parents ont reçu la formation forte de la section classique des lycées, et que ce n’est qu’après cette date que le total des heures de latin reçues par les parents décroit d’une manière très forte. La baisse de l’investissement en latin des parents coïncide avec le fait que le pourcentage en première année de latin baisse depuis 1990.

On a là un modèle raisonnable d’évolution pouvant se résumer par le fait que l’investissement fort de la section classique a poussé les parents à faire étudier le latin par leurs enfants. Quand cet investissement est progressivement divisé par trois, la propension à faire faire du latin diminue de ce fait et ce, à partir de 1990 jusqu’à aujourd’hui.

Comment conclure ?

Plutôt que de conclure, résumons-nous : en 1904 sur 4090 élèves qui ont réussi la première partie du bac, 3622 soit 89% sont issus de la filière classique. En 1997-1997, 640 758 élèves font du latin : c’est le plus haut chiffre obtenu, qui correspond à la première année de la réforme Bayrou qui fait repartir le latin depuis la classe de 5^e. Cet effectif représente 14% des effectifs du secondaire.

On a donc en même temps une croissance de la population des latinistes (effectifs multipliés par 177 en une centaine d’année) mais en même temps une réduction très forte du pourcentage qu’ils représentent par rapport aux effectifs scolarisés. Et c’est bien là que tout se joue : du fait de la généralisation de la scolarisation à l’âge du secondaire, à une forte hausse des effectifs des latinistes correspond cependant une baisse de la proportion qu’ils représentent.

Du point de vue de l’origine sociale des parents de latinistes, on voit la persistance d’enfants de classes socialement favorisées qui, au début du 20^e siècle, sont les héritiers de l’aristocratie et de la bourgeoisie et qui, au 21^e, sont devenus des Cadres et professions intellectuelles supérieurs (PCS 3 de l’Insee). Mais ils ne sont pas les seuls : avec les professions intermédiaires, ils sont majoritaires à l’entrée en 5^e pour le latin en 2014[15]. Il reste à comprendre les raisons de ce choix, et ce sera là la vraie conclusion qui s’appuie sur des billets précédents et en particulier celui écrit lors du décès de Paul Veyne [16].

Comme je l’ai rappelé à propos des années 1960, la critique de Bourdieu qui croit que le choix du latin est simplement lié au désir de se distinguer socialement, Veyne répond qu’il reconnait tout à fait que l’origine sociale soit liée à l’attitude que l’on peut avoir vis-à-vis de la culture mais il ajoute qu’on ne peut pas, comme le fait Bourdieu, réduire la culture à ce seul phénomène. La culture, c’est ce qui constitue un individu dans toutes ses dimensions : dimensions évidentes d’abord de langue, d’histoire, d’habitudes culturelles mais aussi dans un sens plus particulier, ensemble de connaissances et de gouts en matière d’arts ou de littérature que l’on qualifie de culture noble, cible privilégiée de ce que Veyne qualifie de « sociologisme » et dont il nous dit qu’il faut s’en méfier.

La différence fondamentale entre Veyne et Bourdieu est que l’un croit à la culture et que l’autre n’y croit pas. Bourdieu ne croit pas à la culture car puisque c’est un instrument de domination sociale, elle ne peut avoir de valeur. Pour lui, seule la science est légitime et elle seule peut-être matière d’enseignement scolaire. A l’inverse, Veyne nous introduit à la culture du monde antique et sans cesse nous met en rapport ses productions avec les nôtres : pour lui les aqueducs, ce sont les cathédrales des romains et les jeux olympiques des anciens doivent être comparés au Prix Nobel qui vous donne une place dans l’élite mondiale  [17].

Comprendre le présent dans l’art, le droit, la philosophie et la politique, passe par la compréhension de l’Antiquité et de ses langues.

1. Antoine Prost, « Morphologie et sociologie des lycées et collèges (1930-1938) », Histoire de l’éducation, n°146, 2016, p. 53-110, en ligne [↩]
2. Pour une présentation d’ensemble de la méthode, voir Philippe Cibois, 2004 Les écarts à l’indépendance. Techniques simples pour analyser des données d’enquêtes, Collection “Méthodes quantitatives pour les sciences sociales”, collection de livres en ligne diffusée par la revue Sciences Humaines, p.20-49 [↩]
3. Olivier Marchand, Claude Thélot, Deux siècles de travail en France : population active et structure sociale, durée et productivité du travail, INSEE Études, 1991, en ligne [↩]
4. Tableau 6h p. 182-183. Le calcul est fait sans la catégorie qui mélange cadres et employés qui ne peuvent être distingués [↩]
5. Alain Girard et Roland Pressat, I. L’origine sociale des classes de 6^e, Population, n°17-1, 1962, p. 9,23, en ligne [↩]
6. Les lycées techniques sont également indiqués mais comme il s’agit des effectifs totaux et non ceux de 6^e, il n’ont pas été pris en compte dans la suite [↩]
7. Cf. le billet : Un demi-siècle de Statistiques du Ministère sur l’enseignement du latin (et du grec) [↩]
8. Cf. le billet : Bourdieu et le latin. Première partie : Bourdieu critique du latin [↩]
9. Sur ce site cf. La barrière et le niveau [↩]
10. Taux uniquement dans le secondaire à partir de 1994 [↩]
11. Sources : Tableaux de l’éducation nationale 1972, 1975, 1980, Repères et ressources statistiques (RERS) 1986,1991, 1996,2002,2004,2008, 2010,2014,2018 [↩]
12. Antoine Prost, L’enseignement s’est-il démocratisé ?, PUF,1986, p.44 [↩]
13. à partir précisément de la réforme Bayrou [↩]
14. théorisé en psychologie sociale sous le nom de réduction de la dissonance cognitive [↩]
15. RERS 2015, p.127 [↩]
16. Ce que nous devons à Paul Veyne [↩]
17. Aqueducs cathédrales, Jeux Olympiques Nobel [↩]

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